Installations

" Métabirds " (2023)

" 2034 : c'est arrivé, les oiseaux ont disparu. mais la technologie vous permet de renouer avec les printemps anciens. prenez place dans l'image : allumez votre portable, flashez les QRCodes, lisez la vidéo. Promenez-vous dans les lieux ressuscités, écouez à nouveau leurs oiseaux. "
Dans des lieux dévastés, des personnages, porteurs de casques VR, visionnent des vidéos montrant les sites avant destruction et écoutent les chants des oiseaux qui y étaient présents autrefois.
Photographies, QRCodes, chants d'oiseaux, ambiance sonore.

                 

  " Marche blanche "  (2023)

 " Marche blanche " a été installée à la croisée du transept de l'église Saint Philibert de Dijon. La disparition de la vie sauvage, la disparition de la neige sont évoquées dans un même ensemble. 

- En hiver, quand j'avais ton âge, je guettais la neige.   
- La " neige " ? 
- A leurs empreintes, on imaginait la vie cachée des animaux sauvages.
- " Sauvages " ?


" Légendes urbaines "  (2023)

« On m'a dit que cette nuit ... » Dans chaque image, un indice et / ou un témoin. À vous de reconstituer ce qui s'est passé... ou pas.  L'installation intégrait une bande-son évoquant la nuit urbaine.


 
" Eco-terreaurisme "  (2024)

L'installation "Eco-terreaurisme"  a été présentée lors de l'exposition "Vivants" de l'association 13+. Deux photographies de grenades constituées de terre et de graines (l'une composée de milliers d'images de végétaux), un bac dans lequel germent ces grenades sous des lampes horticoles rouges. Comme me l'a dit un enfant en visite avec sa classe: "Au lieu d'être une arme qui tue, c'est une grenade qui donne la vie!".  Ces "grenades" sont une évolution des boules de terre et d'argile mêlées de graines nommées "bombes à graines". Armes de ré-ensemencement massif, de guérilla potagère. On trouve dans le titre de l'installation la trace d'un agacement à entendre traiter d'éco-terroristes celles et ceux qui défendent l'eau, la terre, l'air, les communs. 



 " Orée "   (2025)

L' "Orée", c'est le mur de feuillage, frontière entre l’humain et la forêt, la civilisation et le sauvage, le connu et le secret, la lumière et l’obscurité, l’aujourd’hui et le toujours. "Orée", c'est le carnet de route (en 140 images, en objets glanés, en mots écrits ou chuchotés à l'oreille) de quelqu'un qui franchit cette frontière pour plusieurs jours, plusieurs nuits, et livre ses sensations, ses émotions. Passer cette frontière, c'est éprouver notre lien au monde, se confronter à notre condition humaine, penser un compromis.





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